De Montendre
à Barbezieux |
 Montlieu-La-Garde |
La cité de Montendre, portail sud de la Haute Saintonge viticole, s'est développée sur une hauteur, d'où le donjon carré du château domine les pinèdes. Reconstruit depuis l'époque médiévale, il accueille un musée d'Arts et traditions populaires. Entre landes boisées, vignes et cultures, l'itinéraire remonte jusqu'à Sousmoulins.
De Sainte-Colombe à Chepniers, la route mène au Pôle nature de la Maison de la forêt de Montlieu-la-Garde. Un belvédère, agrémenté de tables de lecture, favorise une vision panoramique de la contrée dans tous ses aspects. Par Orignolles, la piste longe le massif forestier de la Double jusqu'au vieux donjon de Montguyon, puis vire, via Saint- Palais-de-Négrignac, vers Chevanceaux. |
Depuis Chantillac, l'automobiliste a tout loisir
de couper le moteur et d'effectuer à pied, à
cheval, à vélo ou en rollers les 21 km de voie
verte* qui permettent de rallier Barbezieux-Saint-Hilaire à la force des mollets.
Le choeur de l'église de Chantillac abrite un
puits dont l'eau préserve de la peur les fidèles
qui s'en abreuvent. A Baignes, la Font madame,
dédiée à Sainte Claire, aurait quant à elle le
pouvoir de guérir les maladies des yeux. |
Après Chantillac, les aventuriers entament, en Sud Charente, un trajet vagabond avec petite pause à Baignes-Sainte-Radegonde : ce canton viticole, ravagé par le phylloxéra à la fin du XIXe siècle, se tourna vers l'élevage laitier et la production de beurre.
La nouvelle halle renoue avec l'esprit de celle qui accueillait marchands et producteurs locaux depuis la fin du XVe siècle. L'Espinoa est un espace culturel qui accueille des expositions très diverses tout au long de l'année. L'abbé Michon, écrivain, archéologue et fondateur de la graphologie fit construire, au XIXe siècle, un curieux manoir d'inspiration mauresque sur les vestiges du château du duc de Montausier. |
 Eglise de Reignac |
Peu propice à la viticulture, le sol argileux du Tâtre fut longtemps voué à l'activité tuilière. En témoignent les épis de faîtage qui décorent encore les toitures à l'entour. A côté du four à terre cuite fonctionnait un four à chaux, destiné à fournir l'ingrédient de base de la fameuse bouillie bordelaise utilisée au soin des vignes. La piste sinue par Les Deffends et Lamérac. Elle oblique ensuite vers Reignac et pousse une pointe jusqu'à Condéon. |
 Eglise de Challignac |
Encore un écart vers Berneuil, îlot viticole dans un paysage plissé de collines dont les vallonnements évoquent le relief de la Dordogne voisine. De là, l'itinéraire remonte par Challignac et Sallesde- Barbezieux.
|
Consultez nos liens utiles pour organiser votre séjour.
|
|
De Barbezieux
à Archiac |
 Château de Barbezieux |
Avec son gros bourg enroulé en colimaçon autour du château fortifié, Barbezieux fait figure de capitale du canton. Sur la place du château, une façade bourgeoise abrite la maison natale de Jacques Boutelleau : Chardonne, de son nom de plume, immortalisa dans "Le bonheur de Barbezieux" la quiétude provinciale de la cité. Par ailleurs, le canton barbezilien vit naître Elie Vinet, historien du XVIe siècle, Félix Gaillard, président du Conseil en 1957 ainsi qu'Ernest Labrousse membre fondateur de la Ligue des droits de l'homme. Outre le cognac et la littérature, Barbezieux- Saint-Hilaire cultive une activité économique diverse qui s'appuie notamment sur le dynamisme de son Comice agricole et de son Lycée d'enseignement professionnel agricole (LPA).
|
De Barbezieux-Saint-Hilaire à Jonzac, l'itinéraire
taille sa route à travers vignes et
champs, quittant le Sud Charente pour la
Haute Saintonge. A main droite s'étend la
Petite Champagne de cognac, à main gauche
les coteaux viticoles et les vallons boisés,
semés de logis et de villages, à l'instar de
Saint-Ciers-Champagne, Meux et son ravissant
manoir, Saint-Germain-de-Vibrac et
Champagnac. Ici ou là, la tour d'un vieux
moulin coiffe le faîte d'une crête ventée. Le château de Jonzac, fondé depuis près d'un millénaire, reconstruit au XVe siècle et réaménagé par la suite, reçut le jeune Louis XIV, Anne d'Autriche et le cardinal Mazarin. L'actuel propriétaire d'une des ailes du château a cédé son nom à la marque de cognac et de pineau Jules Gautret.
Pourtant, dans cette région de production viticole, c'est aujourd'hui l'eau chaude qui fait la fortune de la capitale de Haute Saintonge. Pionnière en matière d'énergies renouvelables, la ville entreprit, fin 1979, un forage géothermique. Outre le fait d'assurer le chauffage de la cité, la source jonzacaise a prouvé ses vertus curatives pour les rhumatismes, le système circulatoire et les voies respiratoires. Depuis 1986, l'établissement thermal de Jonzac accueille nombre de curistes, plus de 800 par jour à certaines périodes.  Les Antilles de Jonzac |
Aménagé autour d'un lagon couvert, le Centre aquatique des Antilles de Jonzac est l'un des plus grands d'Europe. Outre ses équipements sportifs et ludiques, il abrite des espaces de remise en forme et accueille des séminaires, des spectacles et des événements hors du commun. |
L'office municipal de tourisme de Jonzac propose
des "après-midi découvertes" originales, à la rencontre
d'artisans tonneliers-merrandiers, carriers,
tisserands de lin, vitraillistes, producteurs viticoles
et fermiers. Certaines balades thématiques
sont consacrées au patrimoine bâti, d'autres aux
milieux naturels : sentiers vignerons, stations d'orchidées
sauvages...
La rivière Seugne est également liée à l'histoire de
Jonzac, cité de tanneurs, de tisserands et de meuniers.
A la belle saison,
les visiteurs peuvent
découvrir en barque les
charmes du milieu fluvial
avec un panorama
somptueux sur la ville
et son château. |
 Eglise de Moings |
A partir de Jonzac, un circuit aux boucles alambiquées
mène jusqu'à la cité viticole d'Archiac
par des villages aux noms plus longs que leur
grand'rue, tels Saint-Martial-de-Vitaterne ou
Saint-Maurice-de-Tavernole. Neulles,
Neuillac, Réaux et leurs petites églises balisent
la piste jusqu'à Moings, où le beau clocher
ajouré n'est pas le seul intérêt de l'édifice dédié
à Saint-Martin. En effet, les murs du choeur et
de la nef révèlent des graffiti de cavaliers en
armes et de scènes de combats gravés dans le
calcaire. D'autres églises
locales présentent ainsi
des signes lapidaires :
rosaces, blasons,
bateaux à voiles et autres
représentations
humaines, animales et
végétales, émouvants
décors incisés sur le vif
par les tailleurs de pierre,
les pèlerins, voire les soldats en campagne.
Passant par Allas-Champagne, la petite route
viticole conduit à Archiac. En pleine champagne
charentaise, cette bourgade vouée toute
entière à la vigne, aux vins de pays charentais
et à la distillation des eaux-de-vie met en oeuvre
un projet qui lui tient à coeur : celui d'une
Maison de la vigne et du terroir !
|
Consultez nos liens utiles pour organiser votre séjour.
|
|
D'Archiac
à Cognac |
Ici, les espaces ouverts alternent avec les collines
dont les crêtes ondulent à l'horizon. Un village au
doux nom de Sainte-Lheurine, un élégant clocher
signalant Germignac, et voilà Saint-Martial-sur-le-Né, affluent de la Charente qui délimite Grande
et Petite Champagne. A Lonzac, l'église du XVIe
siècle se distingue par son portail Renaissance
ouvragé et son clocher à lanterne. Après un détour par Jarnac-Champagne et
Chadenac, la piste remonte vers Cognac à partir
de Biron. Au voisinage
des vignes, la prédominance
de noyers
et de noisetiers, autre
production locale,
s'explique aussi par
la précieuse affinité
de leurs racines avec
les truffes. La présence à Jarnac-Champagne d'un
artisan dinandier rappelle au visiteur que le travail
du cuivre, utilisé pour fabriquer les alambics, est
un savoir-faire lié depuis des siècles à la distillation
de l'eau-de-vie charentaise. |
Coulonges puis Pérignac, incontournable sur le
chemin roman, bouclent le périple juste avant
Cognac, d'où la piste repart pour de nouvelles
aventures.
Consultez nos liens utiles pour organiser votre séjour.
|
|
De Cognac
à Bresdon |
 Ruisseau |
Au départ de Cognac, l'itinéraire suit la vallée de l'Antenne, divisée en multiples bras et grossie de petits affluents. Au Seure, une légende s'attache au pont du Veyron, ou "pont du roi", qui sert de limite entre la Saintonge et l'Angoumois.
|
 Etang de l'Hommée |
Le village des Ecures se partage en deux hameaux : les grandes Ecures avec leurs belles demeures du XIXe siècle et les petites Ecures, où vivaient modestement les employés viticoles. Mons, qui fut jadis le rendez-vous de baignade du canton, possède deux fours à pain restaurés et jouit d'un joli point de vue sur les coteaux. La route de Prignac traverse la plaine marécageuse de Thors, bordée de coteaux viticoles. L'ancienne sablière a laissé place à l'étang de l'Hommée, apprécié des pêcheurs et des amateurs de pique-niques. Les marais de Courcerac furent longtemps plantés de chanvre et d'osier, indispensables à l'économie domestique. Cet espace naturel cultive aujourd'hui une vocation environnementale : un étang protégé y est colonisé par la faune et la flore sauvages. Non loin de là, le lieu-dit La Frouse abrite un gentil lavoir.
|
 Bujour |
Après une période de déclin, les fêtes locales ou frairies retrouvent la faveur du public, à l'instar de "la foère aux pirons*" de Blanzac-Lès-Matha, qui met l'oie à l'honneur le troisième dimanche de mai. C'est l'occasion pour les conteurs de faire entendre le parler saintongeais et pour les producteurs locaux, de proposer au public les recettes paysannes, les confits et autres spécialités gourmandes du terroir. En contrepoint de ces festivités, on évoque les travaux des champs, les vieux métiers et les tâches domestiques, au rang desquelles la "bughée" était dévolue aux femmes : le linge, placé dans le "bujour" (ou "bujheour") bouillait avec de la cendre parfumée avec des rhizomes d'iris. Ensuite, le linge chargé dans des brouettes était transporté au lavoir. Le rinçage à l'eau claire, qui favorisait les parlottes, rendait la tâche moins ingrate. * En Saintonge, les jeunes oies sont appelées "pirons".
|
 Porche |
Ainsi désignée au regard de son léger relief, la "route des crêtes" qui mène à Haimps balaie l'horizon jusqu'aux Touches-de-Périgny. La ravissante église romane, le lavoir et le pigeonnier s'inscrivent dans un contexte rural de maisons de pays, environnées de champs et de vignes à perte de vue. Les demeures viticoles s'y montrent dans leur diversité : "cellule" charentaise des journaliers, ferme ou logis bâtis "au carré" et retranchés derrière leur porche. |
En Pays-bas, au creux d'une « mer de vigne », Sonnac, Brie-sous-Matha, Ballans, Macqueville et Neuvicq-le-Château apparaissent comme autant de petits bourgs charmants, dont l'empreinte viticole s'exprime en scènes de vendanges et décors de "veugne" sculptés sur les églises ainsi que sur les portails de fermes.
|
La route terrestre des eaux-de-vie de cognac qui reliait Jarnac et Rochefort-sur-mer passait par Neuvicq-le-Château et Siecq, d'où elle se dirigeait vers Matha et Saint-Jean-d'Angély. De par leur situation viticole, ces bourgs regorgent de belles propriétés.
Neuvicq-le-Château se signale par son château Renaissance, dont le site escarpé domine les campagnes environnantes. Sa façade et ses tourelles de conte de fées surplombent un vallon verdoyant et son frais lavoir, alimenté par une source issue d'un "gouffre". De Siecq, l'itinéraire remonte vers Coucoussac. En chemin, une ancienne motte féodale offre un panorama rayonnant. Le village de Bresdon se situe sur la route viticole reliant Matha à Aigre, en Pays ruffécois, d'où les eaux-de-vie "roulaient" vers Orléans et Paris.
 | Château de Neuvicq |
Consultez nos liens utiles pour organiser votre séjour.
|
|